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L'HOMME QUI REPARE LES FEMMES

  • Photo du rédacteur: Izmaqueen Jeune
    Izmaqueen Jeune
  • 24 mars 2016
  • 3 min de lecture

Hello mes Queens!

J’espère que vous allez bien? Aujourd’hui j' ai voulu vous parler de ce

documentaire que j ai vu il y a quelques jours" L’Homme qui répare les femmes

réalisé par Thierry Michel"

 

Ce documentaire est issu d’une collaboration entre le documentariste Thierry

Michel et la journaliste Colette Braeckman.

L’Homme qui répare les femmes dresse un portrait élogieux et consensuel du

célèbre médecin congolais, Denis Mukwege, à travers son combat mené en

faveur des victimes de viol.

Denis Mukwege est un gynécologue, il répare le corps des femmes et

enfants violentés par des hommes en armes. Utilisé comme une technique

de terrorisation sur des populations, le viol est une arme de guerre utilisée

par l’ensemble des combattants, qui laisse des séquelles indélébiles sur les

corps et les esprits de ces femmes et enfants.

Depuis que la guerre qui faisait rage au Rwanda s’est exportée dans la

région frontalière congolaise du Kivu, à l’est du Congo, les violences

sexuelles sont permanentes. c'est pas simplement réparer ces corps

torturés mais également panser les plaies intérieures de ces femmes

détruites psychologiquement, défendre leurs droits, et le plus dur punir

les auteurs des crimes, et enfin alerter l’opinion publique pour faire cesser

ces violences, c’est la mission que s’est donnée Denis Mukwege.

Thierry Michel et Colette Braeckman réalisent un portrait tout à la gloire

de cet homme, que l’on découvre à la fois médecin, prêcheur,

militant des droits de l’homme, communiquant, et qui mène son

combat, de son modeste hôpital de Panzi aux salles vertigineuses de

l’ONU, au péril de sa vie.

Si Denis Mukwege est un sauveur, aux yeux des femmes qu’il soigne

et de l’opinion publique internationale, il l’est aussi aux yeux des

réalisateurs, qui ont choisi de placer l’homme sur un piédestal en témoigne,

de nombreuses scènes présentant des remises de titres honorifiques

et récompenses avec l’absence de distance critique vis à vis du sujet, que

cela suppose.

Ainsi, Thierry Michel et Colette Braeckman construisent leur film sur la

démonstration d’une thèse, celle du juste et courageux combat du docteur

Mukwege, afin d’en assurer la promotion, excluant de leur film

toute discordance. Ce chemin tracé par les réalisateurs se fait sentir,

tout au long du documentaire, à travers des procédés de réalisation appuyés :

par exemples « coupes permanentes des propos, ou encore caméra très

intrusive, qui laisse souvent percevoir le manque de naturel des personnes

filmées en sa présence. »

Le documentaire abandonne par moments le portrait laudatif du médecin pour

l’investigation à charge contre les violences commises au Congo et les réponses

(ou l’absence de réponses) apportées par les politiques. Si le documentaire

dénonce la violence des viols et l’impunité des criminels, du fait de l’inaction

des autorités, il peine cependant à en questionner les causes (dont on sait

finalement peu de chose)et à interroger le contexte politique et social.

Il n’en demeure pas moins que le documentaire réussit à toucher,à faire pleurer

lorsque la voix de ces femmes et enfants violés résonnent, exprimant toute la

violence subie, comme dans cette séquence où, audace formelle peut-

être involontaire, des jeunes filles témoignent dos à la caméra, au

docteur Mukwege, de ce qu’elles ont vécu. Ou encore lorsque les

dégâts sur les corps sont constatés par le médecin et son équipe.

Le film gagne aussi en justesse et se défait de son caractère

consensuel, lors d’un débat organisé dans un village, rare moment

où les voix s’élèvent et se confrontent. Rattrapé par la force de son

sujet et du combat du docteur Mukwege, le film réussit finalement

à atteindre ce qui semble être son but : toucher et alerter, afin de

promouvoir l’action d’un homme et mobiliser l’opinion publique

internationale. Une mission qu’il ne faut en rien négliger, lorsque

l’on sait que le documentaire a été dans un premier temps, interdit

de diffusion au Congo.

Ce documentaire m' a bouleversée pendant 2 jours et je suis tombée

amoureuse de cet homme qui veut que du bien aux femmes.

En espérant que ce résumé vous poussera à aller le voir VITE VITE

Des bisous


 
 
 

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